mardi 16 avril 2013

Au salon Le Futur du Livre, Lorenzo Soccavo évoque le Livre Quantique

Les 12, 13 et 14 avril 2013 se tenaient à Chenôve, près de Dijon, la première édition du salon Le futur du Livre, parrainée par le sociologue Edgar Morin
Lorenzo Soccavo, chercheur indépendant en prospective du livre et de l'édition, avait été invité pour parler des nouveaux processus de lecture via les mondes immersifs, notamment opensim et la plateforme 3D francogrid
En évoquant MetaLectures, le projet qu'il y développe depuis début 2012, il cite les 3 labos de recherche : MetaLire (avec Jenny Bihouise), Tice Primaire (avec Michèle Dreschler), Synesthéorie (avec Vincent Mignerot), et l'espace Anne Astier - Livre quantique, dont la conférence "de la narration linéaire à la narration multidimensionnelle - introduction au Livre Quantique" avait fait l'ouverture du lieu en février 2012

C’est décidé, le 1er décembre 2011 je le nomme ainsi : le LIVRE Quantique.

Selon comment on regarde, on voit un auteur qui a écrit un livre original, multimédia, transmédia, avec du texte, des photos, du son, de la vidéo, du site web, etc. mais on peut aussi se placer dans le regard où l’auteur disparait, il s’agit seulement de la capture d’une tranche de vie, il n’y a plus division, séparation entre l’auteur et l’œuvre, l’auteur devient fondu dans l’œuvre, c’est l’œuvre en train d’être vécue par l’auteur.

En cela ce livre est quantique, il a tenu compte, à tout moment, de cette conscience de capturer du vivant, et de faire de ce livre une œuvre vivante, inscrite à même la vie par des jalons laissés tout au long du parcours.

Ce livre a l’architecture d’un rayon, car ce qui a été capturé dans le temps, a capturé une évolution, qui est revisitable sur un mode tout a fait énergétique, comme des plans vibratoires qui vont du lourd vers le subtil. La trajectoire du lourd au subtil est l’architecture du livre.

Il fallait bien évidemment à ce LIVRE des modes d’édition et de diffusion bien différents que ceux habituels. Le numérique, les réseaux émergeants, les usages de l’Internet, tout cela a participé à l’élaboration de production et de diffusion d’éléments partageables, et ce, depuis 2005, date d’apparition de la mise en ligne du site web www.anneastier.com.

Longtemps, le LIVRE a été créé et publié en un exemplaire unique, comme une volonté délibérée de créer un sillon unique, un cheminement qui devait emprunter une résonnance unique dans sa forme matérialisée (en l’occurrence, une édition papier à la photocopieuse pour les images et le texte imprimé après coup à l’ordinateur). J’avais conscience que la partie la plus importante du LIVRE était encore non matérialisée, qu’une forme vibratoire plus subtile existait dans l’invisible, étroitement associée à cette édition papier unique qui s’apparentait à un livre d’artiste. Il en résultait que cette manifestation du LIVRE dans l’invisible m’apparaissait comme une ouverture de canaux, dans l’univers, c'est-à-dire dans le non manifesté, afin que quelque chose d’important soit initié, non pas pour mon bénéfice personnel et immédiat, mais comme des ouvertures de possibles dont tous pourraient bénéficier, plus tard. Les choses sont d’abord ouvertes dans l’invisible, avant que de nous apparaître comme possibles, comme réalisés et partageables aux yeux de tous.

En faisant cela, c’est comme si en réalité le LIVRE avait bel et bien été publié, mais dans une forme qui m’échappait totalement, une publication à même l’univers, sous forme de canaux subtils, identifiables grâce à ma signature vibratoire subtile, qui faisait que cette œuvre était bien mon œuvre, sans pour autant se manifester sous forme de publication concrète, avec un éditeur, des droits d’auteur, etc.

Je sentais que cette autre forme de publication, sous forme vibratoire et universelle, n’était pas à effet immédiat, mais serait comme des graines semées pour plus tard.

Il a fallu effectivement longtemps cheminer, sur un plan personnel et artistique, mais aussi sur un plan collectif. L’émergence des réseaux sociaux, puis la naissance de l’édition numérique, commencent à donner un cadre approchant pour ce que j’avais perçu alors. Cela me semble le début d’une aventure possible, dans un partage visible. Et ce qui m’apparaissait comme secrètement possible, m’apparaît aujourd’hui tout à fait  envisageable, à savoir qu’un jour l’évolution des consciences et de la manifestation des choses sera telle que le LIVRE sera visible, dans cette forme quantique publiée à même la texture subtile de l’univers, depuis sa création même.

En 2007, j’ai eu l’occasion de commencer à pratiquer des expositions en univers virtuels. J’y ai découvert des applications très importantes quant à la notion d’architecture liée intrinsèquement à l’exposition même. Les architectures que l’on peut manifester en univers virtuels offrent bien plus de liberté quant au rapport à la matière. Notamment, l’utilisation du ciel, ou de structures gigantesques, proposant des sortes de cheminements aériens, ont constitué le maillon manquant entre la forme du livre telle que je pouvais la connaître, et ces sortes de livres à cheminements subtils qui offraient pour pages des salles, des chemins à emprunter à pied ou en se téléportant. Etablissant ainsi des passerelles entre les cheminements parcourus par le visiteur, et le cheminement intérieur que l’exposition lui faisait accomplir en vrai. Il me plaisait de prendre un visiteur à un endroit de lui-même, et de l’amener ailleurs, à un endroit que j’avais choisi et dont le passage s’accomplissait par les mots, les images, les sons, les architectures.

Il me semble qu’un jour, nous nous promènerons dans des espaces qui seront d’une autre nature encore, non plus numérique comme c’est le cas pour les mondes virtuels, mais d’une texture que j’ai pu qualifier un jour de  quantique et  hologrammique. Je ressens que ces « nouveaux  territoires quantiques hologrammiques » existent mais n’attendent que nous, que notre transformation individuelle et collective, pour se rendre appréhensibles par notre perception.

Alors, de nouvelles portes nous seront ouvertes encore quant à la nature de la création, et les supports de partage, de monstration et d’édition.

Nous serons sans doute capables de créer à partir de notre corps lui-même, et c’est la texture universelle qui servira de support à nos créations, tout sera édité instantanément par l’univers lui-même.

Ma perception de cela remonte à 1994 où j’ai conçu « la transmission  alphaposte » comme mode de lecture d’une œuvre qui aurait été déposée à même le Réseau-Vie, et dont une connexion par la conscience à ce Réseau, suffirait au destinataire pour décoder des banques de données passées, présentes et futures, individuelles et collectives, ainsi qu’une donnée supplémentaire et capitale : la compréhension du sens profond de l’assemblage de toutes ces données.

vendredi 18 janvier 2013

Livre & numérique à La Cantine Rennaise par Lorenzo Soccavo, clin d'oeil au Livre Quantique

Lorenzo Soccavo, chercheur indépendant en prospective du livre et de l'édition, intervenait à la Cantine Rennaise, en partenariat avec la Bibliothèque de Rennes Metropole et le monde immersif 3D Francogrid, le tout relié en duplex grâce à la technologie d'Hugues Aubin, de la Bibliothèque Francophone
En conclusion, Lorenzo présentait les 3 Labos de recherche + l'espace Anne Astier/Livre quantique de MetaLectures, lieu qu'il a créé en 2012 afin de présenter des dispositifs de lecture innovants
En quelques mots Anne Astier (entre autres intervenants qui ont très rapidement présenté leur projet) a développé quelques caractéristiques de ce livre sur lequel elle a travaillé entre 1994 et 2003
Il s'était alors présenté sous forme physique d'une cinquantaine de livres uniques, pour retracer le parcours de ce qu'elle a désigné plus tard comme Le Livre Quantique
- Le Livre quantique n'a pas d'auteur, il relève d'une vision réunifiée de l'objet/sujet, ce n'est pas un sujet qui produit un objet livre, mais bel et bien une conscience simultanée des deux, comme un hologramme issu de la vie elle même
- Le Livre quantique n'a pas d'éditeur, il est d'ores et déjà publié à l'état quantique, dans une texture naturellement existante, une sorte de plasma éthérique et qui a donc nécessité des technologies quantiques de mise en oeuvre
- Le Livre quantique n'a pas de forme délimitée, il n'a ni début ni fin, mais plutôt plusieurs portails par lesquels entrer à des endroits différents, permettant de construire une vision du Livre propre à chacun, on ne peut que parler de connexion au Livre
Tout existe donc dans un même continuum, le livre et toute son évolution, l'auteur, l'éditeur, la vie
(quelques uns des premiers livres)

 




 Détail de livres avec calques (1999)
L'une des installations dans l'espace Livre quantique sur MetaLectures

mercredi 4 avril 2012

Mondes virtuels - Emergence des mondes quantiques


Théâtre Liberté, Toulon, le 1er avril 2012, une table ronde autour du théma des mondes virtuels.
J'avais prévu de parler de l'émergence des mondes quantiques et je me suis contentée de répondre aux questions posées sur mon expérience des mondes virtuels (Second Life et Francogrid). Pourtant le pas n'était pas loin de glisser aux mondes quantiques que je sens être les successeurs des mondes virtuels. Ils sont déjà en émergence, nous en ressentons l'impact sans toutefois les définir encore comme il se devrait.

voir l'article sur la manifestation Mondes virtuels

jeudi 22 mars 2012

Livre quantique & technologies quantiques / Quantic book and quantic technologies


A l'occasion d'une table ronde au Festival Videoformes (Mediathèque Hugo Pratt, près Clermont Ferrand), présentation de Livre quantique & technologies quantiques
voir le document qui a servi à la présentation
écouter la présentation

mercredi 29 février 2012

Livre quantique, rayon, mondes quantiques / Quantic book, ray, quantic worlds

C’est décidé, le 1er décembre 2011 je le nomme ainsi : le LIVRE Quantique.

Selon comment on regarde, on voit un auteur qui a écrit un livre original, multimédia, transmédia, avec du texte, des photos, du son, de la vidéo, du site web, etc. mais on peut aussi se placer dans le regard où l’auteur disparait, il s’agit seulement de la capture d’une tranche de vie, il n’y a plus division, séparation entre l’auteur et l’œuvre, l’auteur devient fondu dans l’œuvre, c’est l’œuvre en train d’être vécue par l’auteur.

En cela ce livre est quantique, il a tenu compte, à tout moment, de cette conscience de capturer du vivant, et de faire de ce livre une œuvre vivante, inscrite à même la vie par des jalons laissés tout au long du parcours.

Ce livre a l’architecture d’un rayon, car ce qui a été capturé dans le temps, a capturé une évolution, qui est revisitable sur un mode tout a fait énergétique, comme des plans vibratoires qui vont du lourd vers le subtil. La trajectoire du lourd au subtil est l’architecture du livre.

Il fallait bien évidemment à ce LIVRE des modes d’édition et de diffusion bien différents que ceux habituels. Le numérique, les réseaux émergeants, les usages de l’Internet, tout cela a participé à l’élaboration de production et de diffusion d’éléments partageables, et ce, depuis 2005, date d’apparition de la mise en ligne du site web www.anneastier.com.

Longtemps, le LIVRE a été créé et publié en un exemplaire unique, comme une volonté délibérée de créer un sillon unique, un cheminement qui devait emprunter une résonance unique dans sa forme matérialisée (en l’occurrence, une édition papier à la photocopieuse pour les images et le texte imprimé après coup à l’ordinateur), un continuum d’une 50aine de volumes. J’avais conscience que la partie la plus importante du LIVRE était encore non matérialisée, qu’une forme vibratoire plus subtile existait dans l’invisible, étroitement associée à cette édition papier unique qui s’apparentait à un livre d’artiste. Il en résultait que cette manifestation du LIVRE dans l’invisible m’apparaissait comme une ouverture de canaux dans l’univers, c'est-à-dire dans le non manifesté, afin que quelque chose d’important soit initié, non pas pour mon bénéfice personnel et immédiat, mais comme des ouvertures de possibles dont tous pourraient bénéficier, plus tard. Les choses sont d’abord ouvertes dans l’invisible, avant que de nous apparaître comme possibles, comme réalisés et partageables aux yeux de tous.

En faisant cela, c’est comme si en réalité le LIVRE avait bel et bien été publié, mais dans une forme qui m’échappait totalement, une publication à même l’univers, sous forme de canaux subtils, identifiables grâce à ma signature vibratoire subtile, qui faisait que cette œuvre était bien mon œuvre, sans pour autant se manifester sous forme de publication concrète, avec un éditeur, des droits d’auteur, etc.

Je sentais que cette autre forme de publication, sous forme vibratoire et universelle, n’était pas à effet immédiat, mais serait comme des graines semées pour plus tard.

Il a fallu effectivement longtemps cheminer, sur un plan personnel et artistique, mais aussi sur un plan collectif. L’émergence des réseaux sociaux, puis la naissance de l’édition numérique, commencent à donner un cadre approchant pour ce que j’avais perçu alors. Cela me semble le début d’une aventure possible, dans un partage visible. Et ce qui m’apparaissait comme secrètement possible, m’apparaît aujourd’hui tout à fait envisageable, à savoir qu’un jour l’évolution des consciences et de la manifestation des choses sera telle que le LIVRE sera visible, dans cette forme quantique publiée à même la texture subtile de l’univers, depuis sa création même.

En 2007, j’ai eu l’occasion de commencer à pratiquer des expositions en univers virtuels. J’y ai découvert des applications très importantes quant à la notion d’architecture liée intrinsèquement à l’exposition même. Les architectures que l’on peut manifester en univers virtuels offrent bien plus de liberté quant au rapport à la matière. Notamment, l’utilisation du ciel, ou de structures gigantesques, proposant des cheminements aériens, ont constitué le maillon manquant entre la forme du livre telle que je pouvais la connaître, et ces sortes de livres à cheminements subtils qui offraient pour pages des salles, des chemins à emprunter à pied ou en se téléportant. Etablissant ainsi des passerelles entre les cheminements parcourus par le visiteur, et le cheminement intérieur que l’exposition lui faisait accomplir en vrai. Il me plaisait de prendre un visiteur à un endroit de lui-même, et de l’amener ailleurs, à un endroit que j’avais choisi et dont le passage s’accomplissait par les mots, les images, les sons, les architectures.

Il me semble qu’un jour, nous nous promènerons dans des espaces qui seront d’une autre nature encore, non plus numérique comme c’est le cas pour les mondes virtuels, mais d’une texture que j’ai pu qualifier un jour de «nouveaux territoires quantiques hologrammiques». Je perçois qu’ils existent et n’attendent que nous, que notre transformation individuelle et collective, pour se rendre appréhensibles par notre perception.

Alors, de nouvelles portes nous seront ouvertes encore quant à la nature de la création, et les supports de partage, de monstration et d’édition.

Nous serons sans doute capables de créer à partir de notre corps lui-même, et c’est la texture universelle qui servira de support à nos créations, tout sera édité instantanément par l’univers lui-même.

Ma perception de cela remonte à 1994 où j’ai conçu « la transmission alphaposte » comme mode de lecture d’une œuvre qui aurait été déposée à même le Réseau-Vie, et dont une connexion par la conscience à ce Réseau, suffirait au destinataire pour décoder des banques de données passées, présentes et futures, individuelles et collectives, ainsi qu’une donnée supplémentaire et capitale : la compréhension du sens profond de l’assemblage de toutes ces données.

Une architecture possible du LIVRE Quantique / Possible architecture for the Quantic BOOK


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Portail du 27 / 12 / 11

L’architecture du rayon

Si nous descendons longtemps en nous-mêmes, nous y rencontrerons sans doute notre profondeur. Nous y rencontrerons aussi notre hauteur. C’est en évaluant cette profondeur et cette hauteur que nous pouvons toucher au rayon. Le rayon que nous sommes pose son architecture d’une façon qui pourra nous sembler de plus en plus tangible, de moins en moins invisible, au fur et à mesure de ce long travail de mise à jour. Par le bâtir, le buriner dans les épreuves de la vie. En s’exerçant à le palper, vient alors la conscience de lui donner matière et consistance.

Et plus ce rayon prend corps, plus notre nouveau Corp apparaît. Notre grand Corp est fait de multiples corps architecturaux. Lorsque je contacte ce Corp, je sais juste qu’il est très lié à ce LIVRE Quantique dont j’ai semé les particules de vie. Le LIVRE, le Corp, le Rayon. Il semble que cela soutienne une perception similaire. Il semble surtout que je commence à peine à pouvoir balbutier mon impression.

Et il est assez vertigineux de réaliser que dans ma vie, je n’ai jamais pu gagner d’argent avec mon travail. Avec ce travail. Non. Je n’ai pu que gagner du temps. Gagner du Temp. Car ce qui nourrit ce travail de bâtir le LIVRE, de bâtir le Rayon, de bâtir le Corp, est avant tout le Temp.

Les architectures invisibles / The invisible architectures

Les architectures du Temp présent

ARCHITECTURES DU TEMPS et autres architectures subliminales.

Alors que nous cheminons dans nos parcours de vie, de véritables sillons sont établis, d’une façon totalement invisible, mais réelle.

Cette réalité appartient à d’autres dimensions. Reparcourir nos sillons de vie nous plonge dans l’évidence de ces réalités invisibles qui nous ont construit et ont construit nos actes, ont bâti notre altitude et notre profondeur, sont la garantie de notre croissance.

Elles sont l’architecture invisible de notre être, nous y sommes liés comme à un cordon ombilical secret qui se met à dévoiler notre essentiel parcours.

Les architectures du Temps sont la colonne vertébrale de Qui Nous Sommes.